dans les Basses Vallées Angevines |
par Franck Noël
Protocole enquête 2009 (pdf, 259 ko)
mise à jour en juillet 2007
chant 1 (.wav, 64 ko), chant 2 (.mov, 192 ko)
8 chants différents : mâle, femelle, poussin, jeune...
1 min 40 s de chant pour la repasse (.mp3, 1,56 Mo)
chant inhabituel (Broekpolder, Vlaardingen ZH, NL, 3·6·07, ©Ben Gaxiola) : mp3, mov
Objectifs |
|
La population angevine, la plus importante de France, représente le tiers de la population française. Les plus gros effectifs sont présents sur les Basses Vallées Angevines et, dans une moindre mesure, dans la vallée de la Loire. Les BVA, qui s'étendent sur plusieurs kilomètres le long des rivières Sarthe, Loir, Mayenne et Maine, constituent un lieu d'étude idéal. L'étude mise en place vise à récolter des informations sur les points suivants :
|
Sites |
|
|
Recensements |
|
Depuis le début des années quatre-vingt, la population de Râle des genêts des Basses Vallées Angevines est régulièrement suivie. Les comptages nocturnes de mâles chanteurs permettent de visualiser l'évolution des populations. Grâce aux mesures agri-environnementales (OGAFE, OLAE) mises en place sur la zone d'étude au début des années quatre-vingt-dix, la population de râles s'est reconstituée pour atteindre 400 mâles chanteurs à la fin du XXe siècle. En 2000 et 2001, des crues tardives (mai-juin, voire juillet localement) ont totalement anéanti la reproduction et les effectifs ont été divisés par 4. On assiste depuis à un retour lent à des valeurs « normales », ce qui confirme que l’espèce peut recoloniser le site si celui-ci demeure favorable pour la nidification. |
Évolution du nombre de mâles chanteurs
durant 20 ans dans les Basses Vallées Angevines
Baguage des mâles chanteurs |
|
En 1995, un premier essai est tenté pour capturer les mâles chanteurs de jour : 1 seul oiseau est capturé. De 1996 à 2000, seuls 7 mâles chanteurs sont bagués par cette méthode.
Heureusement, les Anglais, experts en la matière, publient une nouvelle technique de capture : la capture des mâles doit s'effectuer de nuit, d'avril à juillet. Les oiseaux sont repérés à leur chant et capturés à l'aide d'une épuisette dont les bords sont protégés pour éviter de blesser l'oiseau. Grâce à cette méthode, 560 mâles sont capturés en 7 ans sur les BVA, permettant plusieurs contrôles d'oiseaux bagués précédemment. La zone de capture est étendue en 2002 sur toute la France : l'objectif est de visualiser d'éventuels déplacements entre les différents sites de reproduction de lespèce. Ce programme, agréé par le Centre de recherche sur la biologie des populations doiseaux (CRBPO), est coordonné par Matthieu Vaslin et Franck Noël. Actuellement, les sites investis dans cette étude sont les suivants :
Les collaborateurs du CRBPO désireux de s'investir dans ce programme d'étude sont les bienvenus ! |
|
cliquer pour agrandir |
Cet oiseau, bagué GH44870 en août 1998 a été recapturé à deux reprises : le 4 août 2000 à Soulaire-et-Bourg, puis à nouveau à l'âge de 4 ans, à Tiercé, le 23 mai 2001. C'est le plus vieux râle observé à l'état sauvage en Europe ! |
Suivi des fauches |
|
suivi de fauche |
|
mesures biométriques |
relâcher cliquer pour agrandir |
aile dun juvénile cliquer pour agrandir |
tête dun juvénile cliquer pour agrandir |
Suivi télémétrique |
|
poussin mort |
|
poussin et son émetteur cliquer pour agrandir |
antenne de suivi de lémetteur cliquer pour agrandir |
Régime et disponibilité alimentaire |
Pendant le printemps et l'été 2000, 13 pots pièges ont été implantés sur l'ensemble des BVA, dans des habitats variés situés en zone inondable : prairie de fauche, peupleraie, bordure de haie, mégaphorbiaie. Les résultats font actuellement l'objet d'une analyse. Les parcelles regroupant l'essentiel de la biomasse utilisée par le râle (petits invertébrés) sont les prairies de fauche longuement submergées.
|
Mue |
adulte en mue cliquer pour agrandir |